Les élèves de spécialité SVT et de STL rencontrent un chercheur : Céline Bouré est venue leur parler de ses recherches et de son parcours.
Le quotidien de son équipe, c’est la recherche en thérapie génique et cellulaire.
A la paillasse, 70 % du temps est consacré aux travaux sur cellules souches : contrôler leur avenir, l’orienter pour former des cellules de peau, de vaisseaux sanguins … assembler le tout et obtenir un patch, véritable peau artificielle qui pourra être implantée aux patients qui font des ulcères profonds ou sont touchés de maladies monogéniques.
Ex lycéenne de Rezé, titulaire d’un bac Scientifique (SVT – Physique – Math à l’époque), Céline Bouré a choisi « la formation où il y avait le plus de biologie ». Un DUT à Caen, puis, une école d’ingénieur génie biologique à l’Université de Compiègne l’ont qualifiée ingénieure d’études.
Trois mois après son diplôme, début 2020, elle choisit d’intégrer l’I-Stem à Paris, l’un des 3 laboratoires crées grâce aux dons des Français, par l’AFM-Téléthon.
« Faire de la peau artificielle, c’est extraordinaire »
Elle avait des offres d’un autre laboratoire, mais ce projet l’a motivée et a emporté son choix, quitte à avoir une rémunération un peu inférieure. Une fois son protocole finalisé, l’équipe passera le relais à un laboratoire de bio-production à plus grande échelle, et les essais cliniques suivront, en coopération avec l’EFS (établissement français du sang) dès 2027. Aujourd’hui, 29 produits de thérapie génique sont déjà disponibles pour soigner et parfois guérir des cancers et des maladies génétiques rares jusque-là incurables.
Pour les lycéens de Jean Perrin, c’est la découverte de l’univers de la recherche, des avancées pour les thérapies et surtout les choix, et le parcours de Céline Bouré qui les ont le plus intéressés…